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HYPERACTIVITÉ VÉSICALE - HAV

L’Association Française d’Urologie estime que 30 % des hommes et 40 % des femmes souffrent d’hyperactivité vésicale. Cette affection souvent méconnue mérite d’être détectée et traitée afin d’améliorer la qualité de vie de nombreuses personnes.
Les symptômes de l’hyperactivité vésicale, soit l’urgence, la fréquence et les fuites, ne sont pas normaux à tout âge. Elles peuvent survenir plus souvent à mesure que les gens vieillissent, mais cela ne signifie pas qu’elles font partie du processus normal de vieillissement. Les risques d’hyperactivité vésicale augmentent lorsqu’une femme passe par la ménopause. Il en va de même pour les hommes qui ont eu des problèmes de prostate. D’autres affections peuvent augmenter le risque d’hyperactivité vésicale, comme les maladies qui affectent le cerveau et le système nerveux. De nombreuses personnes hésitent à se faire soigner ou peuvent penser que leurs symptômes ne sont pas assez graves pour le faire.
Les médecins disposent aujourd’hui de plus de ressources et d’options de traitement que jamais auparavant pour aider les patients à gérer leurs symptômes d’hyperactivité vésicale. Le Docteur GOLDBLATT est là pour vous aider à explorer tous les traitements potentiels et à évaluer quel(s) traitement(s) vous conviendra le mieux. Nous voulons que vous puissiez profiter à nouveau de la vie et ne pas avoir à vous inquiéter de l’endroit où se trouvent les toilettes les plus proches, que vous puissiez faire le trajet en voiture sans vous arrêter, que vous puissiez le faire tout au long du film, ou que vous puissiez faire vos courses sans souci…
Votre urologue est là pour évaluer vos symptômes et vous guider dans les options de traitement disponibles. Les symptômes varient d’une personne à l’autre et il n’existe pas de médicament ou de traitement unique qui convienne à tous les patients. Il est important de communiquer avec votre médecin au sujet des améliorations constatées ou de l’aggravation constante des symptômes après avoir essayé une option de traitement. Nous vous demandons d’être honnête si un traitement ne fonctionne pas afin que nous puissions examiner d’autres options de traitement pour vous.

BILAN URODYNAMIQUE

Le bilan urodynamique de l’incontinence urinaire  sert à évaluer les fonctions vésicales .
Le bilan urodynamique est un ensemble d’examens spécialisés concernant les capacités d’évacuation de l’urine à partir de la vessie.
La réalisation et l’interprétation de ces examens est parfois difficile et nécessite un opérateur entraîné.
Ses indications doivent être posées à bon escient par un spécialiste (en général, l’urologue ou le gynécologue).
Le bilan urodynamique comprend plusieurs examens (cystomanométrie, urétromanométrie, débitmétrie) qui, par la mesure de valeurs physiques (pressions, volumes, débits), ont pour but d’analyser la qualité du remplissage et de la vidange de la vessie.
L’indication la plus fréquente du bilan urodynamique de l’incontinence urinaire est l’exploration d’une incontinence urinaire chez la femme.
L’incontinence est au premier plan des indications : elle peut être liée à une instabilité vésicale, à une insuffisance musculaire (sphinctérienne), à une inadaptation à l’effort ou à une association de ces facteurs. Les examens urodynamiques contribuent à l’évaluation de la cause de l’incontinence et à faire la part de chacun des facteurs ci-dessus.
Une instabilité vésicale est diagnostiquée par l’existence, au remplissage vésical au cours de la cystomanométrie, de pics de pression non contrôlés, involontaires qui peuvent se manifester par des fuites d’urines (incontinence urinaire).
L’insuffisance musculaire sphinctérienne se traduit, pour sa part, par une pression urétrale maximale faible, témoignant d’un défaut de verrouillage du sphincter urétral.
L’incontinence à l’effort correspond à une élévation de pression vésicale supérieure à la pression urétrale lors d’efforts de toux par exemple, témoignant également d’un défaut de verrouillage du sphincter à l’effort.
Un bilan urodynamique peut aussi être prescrit chez la femme en cas de difficultés à uriner (dysurie), de troubles neurologiques (sclérose en plaques, maladie de Parkinson…).

TRAITEMENTS DE L'HAV

Si vous souffrez d’hyperactivité vésicale (hyperactivité vésicale), il se peut que vous ayez l’impression que votre condition contrôle votre vie. Mais ce n’est pas obligé. Il existe de nombreuses façons de la traiter. Il s’agit notamment de simples changements de comportement et de mode de vie, de médicaments et de traitements alternatifs.

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